TUTUGURI
création 2016
Dans Tutuguri, le corps se transforme en un réceptacle qui accueille quantité d’êtres, d’identités et d’histoires. De la dissociation entre la voix et le corps émane une figure étrange et trouble.
Ce corps ventriloque faire apparaître tout un éventail de sons : chant, chuchotis, bribes de conversations, bruits d’animaux, cris de nourrissons, cliquetis d’aliens. Les sonorités glissent et se heurtent à la gestuelle. Parfois l’audible correspond au visible, parfois, au contraire, ils se téléscopent, se décalent, produisent des assemblages inattendus et déroutants.
Tutuguri, c’est un être qui aurait englouti des mondes.
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Ce solo est souvent présenté en diptyque avec le solo Gesächt. Les deux solos existent en deux versions : une version plateau avec scénographie ou une version in situ (musée, extérieur, plateau nu, etc…) sans scénographie.
La scénographie se compose d'un mur de tasseaux peints, suspendus, qui ondoient au gré des mouvements d'air qui traversent le plateau. Dans Gesächt, elle évoque l'incontournable rideau de scène rouge, avant de se transformer, dans Tutuguri en objet rituel.
In Tutuguri, the body transforms into a vessel that hosts a multitude of beings, identities, and stories. From the dissociation between voice and body emerges a strange and unsettling figure.
This ventriloquist body brings forth a whole range of sounds: singing, whispers, snippets of conversations, animal noises, infant cries, alien clicks. The sounds slip and collide with the gestures. Sometimes the audible corresponds to the visible, and sometimes, on the contrary, they clash, diverge, and produce unexpected and disorienting combinations.
Tutuguri is a being that has swallowed worlds.
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This solo is often presented as a diptych with the solo Gesächt. Both solos exist in two versions: a stage version with scenography, or an in situ version (museum, outdoor, bare stage, etc.) without scenography.
The scenography consists of a wall of suspended, painted slats that sway with the air movements across the stage. In Gesächt, it evokes the iconic red stage curtain, before transforming into a ritual object in Tutuguri.
Concept et chorégraphie Flora Détraz
Conception lumière Arthur Gueydan
Conception scénographie Camille Lacroix (pour la version avec scénographie)
Costumes Flora Détraz
Accompagnement somatique pendant le processus de création Anaïs Dumaine
Regards extérieurs Anaïs Dumaine, Konrad Kaniuk, Paula Caspão
Régie lumière : Arthur Gueydan/Eduardo Abdala (en alternance)
Administration & production & diffusion (until 2023), Aoza production – Aline Berthou, Charlotte Bayle & Key Performance – Anna Skonecka
Administration & production & diffusion (from 2024), Production sensible - Lucie Mollier & Rebecca Dutkiewicz
Production PLI
Co-productions Materiais Diversos (PT) / PACT Zollverein (DE)/ MA scène nationale, Montbéliard (FR) / Relais culturel de Falaise (FR)/ CCN de Caen en Normandie, direction Alban Richard Résidences Ramdam, un centre d'art (FR) / Alktantara (PT) / Espacio Azala (ES)
Ce projet a reçu le soutien de la DRAC Normandie dans le cadre de l’Aide au projet et de la fondation Gulbenkian au Portugal.
Durée · 25 minutes ou
50 minutes en diptyque avec le solo Gesächt
© 2022 PLI - Flora Détraz